L’Arabie saoudite est-elle à l’abri des radiations nucléaires si le réacteur iranien de Bushehr est visé ?
Météo arabe - Au milieu des tensions régionales et du ciblage de plusieurs réacteurs nucléaires en Iran, Météo arabe a reçu de nombreuses questions sur la situation géographique du Royaume d'Arabie saoudite et sur sa sécurité face à toute fuite de radiation si le réacteur iranien de Bushehr est attaqué.
L’Arabie saoudite est-elle à l’abri des radiations nucléaires si le réacteur iranien de Bushehr est visé ?
À cet égard, les experts météorologiques arabes ont indiqué que l'Arabie saoudite jouit d'une situation géographique qui réduit le risque d'être affectée par les radiations nucléaires en cas de fuite d'une des installations nucléaires iraniennes, en particulier le réacteur de Bushehr . Ce réacteur est situé sur la côte sud de l'Iran, juste en face des régions orientales du Royaume.
Le bouclier protecteur naturel du Royaume repousse les retombées nucléaires de l'atmosphère du Royaume.
Cependant, malgré cette proximité, les vents de nord-ouest qui soufflent la plupart des jours de l'année formeront un bouclier protecteur naturel limitant la propagation des poussières nucléaires et des matières radioactives du réacteur de Bushehr et les éloignant du Royaume. Cela n'empêche toutefois pas certains effets indirects limités en cas de brusques variations de la direction du vent.
L’Arabie saoudite est-elle prête à faire face à toute urgence ?
L'Arabie saoudite dispose d'un système sophistiqué de surveillance environnementale et radiologique. Les autorités compétentes, comme l'Autorité de réglementation nucléaire et radiologique, surveillent en temps réel toute modification radioactive de l'atmosphère et disposent de plans d'urgence pour faire face à toute situation d'urgence.
Conclusion:
- L’Arabie saoudite ne court pas de danger immédiat en cas de fuite nucléaire du réacteur de Bushehr en Iran.
- La direction du vent du nord-ouest est un facteur de sécurité important.
- Les risques pour l’est de l’Arabie saoudite sont limités et faibles, à moins que des changements climatiques exceptionnels ne surviennent.