Mardi, les Nations unies ont appelé les gouvernements à anticiper les conséquences du phénomène climatique "El Niño" qui vient de commencer, lié à la hausse des températures mondiales, afin de "sauver des vies et des moyens de subsistance".
L'Organisation météorologique mondiale de l'ONU a indiqué qu'El Niño se poursuivra tout au long de l'année avec une intensité susceptible d'être "au moins modérée", déclarant le "début de l'épisode" avec 90% de chances de se poursuivre au second semestre de l'année.
L'effet de la hausse des températures devient généralement apparent un an après le développement du phénomène, et est donc susceptible d'être plus tangible en 2024.
"L'arrivée d'El Niño augmentera considérablement la probabilité de battre des records de température et de provoquer des conditions beaucoup plus chaudes dans de nombreuses régions du monde et dans les océans", a déclaré Petteri Taalas, directeur de l'Agence météorologique et climatique des Nations Unies, dans un communiqué.
"L'annonce d'El Niño par l'Organisation météorologique mondiale est un signal aux gouvernements du monde entier pour qu'ils se préparent à réduire ses impacts sur notre santé, notre écosystème et nos économies", a-t-il ajouté.
A cet égard, il a souligné l'importance des systèmes d'alerte précoce et des mesures nécessaires pour anticiper les phénomènes météorologiques extrêmes associés à ce phénomène météorologique majeur afin de "sauver des vies et des moyens de subsistance".
L'organisation est particulièrement préoccupée par l'augmentation des maladies liées à l'eau, comme le choléra, en plus des épidémies transmises par les moustiques, comme le paludisme et la dengue, en plus des maladies infectieuses comme la rougeole et la méningite, selon le directeur en charge. de la santé publique et de l'environnement au sein de l'organisation, Maria Neira, a déclaré aux journalistes.
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