Météo d'Arabie - Les spécialistes des risques ont mis en garde contre la possibilité d'"inondations sans précédent" qui pourraient suivre des incendies de forêt dans un certain nombre d'États algériens, si le gouvernement ne prend pas des mesures proactives et des mesures pour en limiter les effets, d'autant plus qu'il n'est pas possible d'arrêter la puissance de l'eau après le brûlage du couvert végétal.
Le journal algérien Al-Shorouk cite l'expert en risques majeurs et ancien président de l'Association des experts architectes, Abdelhamid Boudaoud, déclarant : « Éteindre les incendies ne veut pas dire que le pays a gagné et que chacun retourne à sa place, mais sur le au contraire, les travaux vont commencer dès maintenant pour faire le nécessaire pour éviter les inondations catastrophiques causées par les incendies à la lumière du brûlage de la végétation dans les montagnes et les hauts plateaux.
Il a ajouté : « Les autorités devraient impliquer les directions des travaux publics, les collectivités locales (municipalités de départements et d'États) et les gouvernorats forestiers, pour lancer les opérations de préparation dans les zones touchées, telles que la mise à l'écart des canaux, des ponts et des voies navigables adjacentes aux routes, aux récifs. et les vallées, car elles recevront d'énormes quantités d'eau après les pluies à venir. " .
L'expert a mis en garde contre le fait de ne pas se précipiter pour prendre des mesures proactives qui ajouteraient d'autres victimes à la suite d'éventuelles inondations dans les prochains mois, en plus des victimes des incendies, et c'est ce qu'aucun Algérien ne souhaiterait, il doit donc agir rapidement et efficacement. .
Selon Boudaoud, le danger cette fois est que les incendies se soient jusqu'à présent étendus à de vastes zones et puissent s'étendre à d'autres dans les semaines à venir, et aient atteint de nombreux États (18 États selon la protection civile), comme la Kabylie, Jijel, Skikda. , Blida, El Tarf et d'autres états.
Pour sa part, le responsable de l'Association algérienne de médecine d'urgence et de catastrophes, Cordurli Hassine, a expliqué que la déchéance du couvert végétal par les incendies, qui ont touché de vastes zones dans plusieurs États, se traduit par l'érosion des sols et des vestiges de les incendies, qui provoquent des crues importantes qui emportent tous les dérivés et vestiges des incendies vers les villes et villages.Routes, ponts et barrages.
"Après l'incendie, il faut éviter la noyade", a déclaré Hassine, soulignant que les autorités doivent lancer un programme et un plan d'urgence (ORSEC), pour réduire l'impact potentiel des inondations dans les zones de feux de forêt, en impliquant les collectivités locales, les travaux publics. , les forêts et même les équipes de l'Armée nationale populaire qui disposent de certains des mécanismes et capacités permettant d'éviter les inondations catastrophiques et de mener les opérations de préparation nécessaires, a-t-il déclaré au journal Al-Shorouk.
Selon le porte-parole, le travail proactif comprend également les barrages, en particulier dans les zones d'incendies, qui doivent être rapidement nettoyés des limons et des boues, et pour éviter de réduire leur niveau en raison des restes d'incendies que la pluie va emporter dans les bassins des barrages, et par conséquent, leur niveau diminuera en raison de la boue puis des résidus de pluie, sinon Nettoyez-le rapidement.
Les prévisions de pluie du Centre météorologique arabe indiquent que l'intérieur de l'Algérie sera affecté par des courants d'air marins à forte humidité, qui, si Dieu le veut, agiront sur des orages violents dans certaines zones géographiques étroites, où de forts cumulus orageux affecteront la région au cours des prochains jours, entraînant avec elle, si Dieu le veut, de fortes pluies d'orage et des averses de grêle, avec une forte probabilité de formation de torrents et d'écoulement de vallées, en particulier dans les zones basses et les pentes des montagnes.
En raison des incendies qui se sont produits dans de nombreuses hauteurs montagneuses, en particulier en Algérie et en Tunisie, les chances de formation de torrents soudains et d'écoulement de vallées augmentent, car la terre brûlée devient incapable d'absorber la pluie qui tombe de la manière nécessaire, car la les débris et les cendres restant des restes d'incendies peuvent conduire à la formation de ce qu'on appelle la coulée de boue. .
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